Résumé :
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. Le premier cercle, pour Soljenitsyne, ce sont les « charachkas », prisons spéciales où le régime enfermait des prisonniers politiques, pour la plupart savants et techniciens. À la charachka de Mavrino les prisonniers s’occupent de mettre au point un téléphone assurant le secret absolu des communications et, accessoirement, d’élaborer un système de codification de la voix analogue à celui des empreintes digitales. Soljenitsyne évoque aussi bien la vie des détenus, que celle de leurs femmes soumises à toute sorte de pressions et d’humiliations ; il décrit le monde obscur de la police secrète et le drame d’un jeune diplomate soviétique que va broyer l’appareil policier. Et dominant tout cet univers sans espoir, Staline, dont Soljénitsyne trace au portrait d'une force extraordinaire, Staline travaillant dans le secret de son bureau-forteresse au Kremlin, et resserrant l'étau de la terreur tandis qu'il sent ses forces décliner.
Roman passionnant, Le Premier Cercle est aussi un impitoyable réquisitoire, le cri de rage, d’un homme qui, depuis des années, et peut-être au péril de sa vie, ne cesse de lutter pour la liberté des hommes.
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